L’élève au secondaire

Les buts de l’approche alternative

L’apprentissage par projets interdisciplinaires permet à l’élève de gagner progressivement en autonomie et dans la gestion d’échéanciers de projets multiples menés de front.

À la fin de son secondaire, il aura appris à prendre complètement en charge sa formation. Il sera en mesure de faire des choix en fonction de ses intérêts et passions, mais également d’atteindre ses objectifs tout en respectant des contraintes extérieures. Il aura également vu et intégré l’intégralité du programme scolaire et obtenu son diplôme.

Le quotidien de l’école alternative

  • Jeune intégré dans un groupe pour favoriser la discussion et le partage des apprentissages
    • À son entrée au secondaire, l’élève est intégré dans un groupe de tutorat multiâge et multiniveau de 1re à 5e secondaire d’une douzaine d’élèves. Ce groupe se réunit en début de journée, aux deux jours. C’est dans ce groupe qu’il planifie à la semaine ses objectifs de travail.
    • Appuyé par un enseignant-tuteur
    • Chaque élève rencontre son enseignant-tuteur individuellement ou en sous-groupes de 2 à 3 élèves chaque semaine. Son tuteur l’accompagne tout au long du secondaire. Son rôle est d’aider l’élève à se fixer des objectifs à court, moyen et long terme. Ces objectifs sont liés aux projets et activités d’apprentissage qu’il réalise. Ils sont également reliés à des objectifs de développement personnel, d’orientation professionnelle et de connaissance de soi.
  • Jeune qui apprend par ses propres projets
    • Les objectifs d’apprentissages sont fixés à partir des projets développés à l’aide des enseignants responsables des différentes disciplines enseignées.
    • Au premier cycle du secondaire, les projets réalisés visent l’intégration de plusieurs disciplines dans la recherche de solution à une situation à résoudre.
    • Au deuxième cycle, l’élève crée des projets interdisciplinaires qui lui permettent de jumeler des apprentissages autour d’un même centre d’intérêt ou d’une même question. Avec l’aide des spécialistes disciplinaires, il gère aussi la préparation à des épreuves uniformes de fin d’études. Il doit donc tenir compte de cette réalité.
    • Les disciplines prescrites au programme de formation de l’école québécoise sont intégrées dans les projets. Des activités d’apprentissage complémentaires sont proposées aux élèves par les enseignants afin de consolider certains acquis.
    • Un exemple de projets: une élève a essayé de construire une machine à mouvement quasi perpétuel. Ce projet lui a permis de comprendre pourquoi c’était impossible tout en voyant la moitié du programme de physique de 5e secondaire. Elle a en outre développé un sens critique par rapport à des vidéos diffusées sur Youtube qui prétendaient le contraire…
  • La liberté d’apprendre, mais avec de l’accompagnement
    • Environ les deux tiers de la semaine sont dédiés aux périodes ouvertes d’apprentissage. L’élève choisit l’endroit où il s’installe et ce qu’il y fait en fonction des objectifs qu’il s’est fixés avec son tuteur. Il partage cet espace avec d’autres élèves de tous les niveaux. Des enseignants et possiblement des parents coéducateurs sont présents afin d’aider les élèves.
    • S’il n’est pas en tutorat ou en période ouverte d’apprentissage, l’élève sera en atelier. Il s’agit d’un rendez-vous hebdomadaire obligatoire avec les enseignants responsables du suivi des apprentissages dans différentes disciplines. Il y vivra des apprentissages plus structurés.